
Donner à la main-d’œuvre autochtone les moyens de s’épanouir est d’une importance vitale. Selon le Diversity Institute de Ryerson et le Conseil canadien pour le commerce autochtone (CCAB), 350 000 peuples autochtones, comprenant des peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis, atteindront l’âge de travailler au cours de la décennie entre 2016 et 2026. La population autochtone est un atout important pour remplacer une main-d’œuvre vieillissante et retraitée. Ryerson et le CCAB notent dans leur rapport que cette offre de travailleurs a le potentiel de stimuler l’économie canadienne de 27,7 milliards de dollars par année. Ainsi, la croissance de la population autochtone fait partie intégrante du succès de l’économie canadienne. Mais tout aussi important, ce moment offre une opportunité aux peuples autochtones d’atteindre une mobilité ascendante et d’atteindre un succès socio-économique comparable au reste de la population.
Les peuples autochtones représentent un réservoir inexploité de talents, de ressources et de potentiel. La transition en douceur des jeunes autochtones vers le marché du travail peut être facilitée par des soutiens, des plaidoyers, des mesures politiques, des rapports d’évaluation et une collecte de données adaptés à la culture. Il est également nécessaire de comprendre les obstacles structurels qui ont entravé le succès et le bien-être de la population autochtone et l’ont empêchée d’accéder à de meilleures possibilités d’emploi. Des générations successives d’autochtones ont subi les effets durables et les traumatismes du système des pensionnats. L’héritage de ce système a eu un impact sur les niveaux d’éducation des peuples autochtones, entravant leur progrès et créant un cycle de privation continue. Le manque de financement pour une éducation de qualité dans les réserves a creusé l’écart de compétences entre les peuples autochtones et la population non autochtone. Les difficultés d’accès à une connexion Internet fonctionnelle dans les régions reculées du pays ont également accru le fossé des compétences numériques. En raison de ces défis, les peuples autochtones sont aux prises avec des taux d’emploi plus faibles et des résultats socio-économiques inférieurs à ceux de leurs pairs non autochtones.
Pour ceux qui viennent d’entrer sur le marché du travail, les programmes axés sur les compétences aident à faciliter la transition. Mais ces programmes peuvent jouer un rôle plus progressif dans la vie des jeunes Autochtones en intervenant tôt avec une formation et des conseils préalables à l’emploi. Ces conseils comprennent la mise à niveau des compétences que les responsables du recrutement jugent essentielles. Pour atténuer les défis systémiques, ces programmes peuvent également inclure une formation sur le terrain et des soutiens communautaires améliorés qui répondent à des besoins uniques. Les données sur le marché du travail sont tout aussi cruciales. Souvent, les données ne sont pas collectées par les agences fédérales pour passer en revue les succès et les difficultés. Par conséquent, les programmes prometteurs ne sont pas exécutés l’année suivante. Les collaborateurs autochtones qui jouent un rôle dans la création de programmes et de services n’ont pas accès aux données qui peuvent déterminer où et pourquoi les lacunes se produisent. Les peuples autochtones sont également plus susceptibles d’être employés dans des secteurs de l’économie menacés par l’automatisation. Des programmes et des services bien planifiés peuvent fournir une base holistique et bien équilibrée aux travailleurs autochtones pour perfectionner leurs compétences et trouver de nouveaux cheminements d’apprentissage et de carrière.
Pour ceux qui viennent d’entrer sur le marché du travail, les programmes axés sur les compétences aident à faciliter la transition. Mais ces programmes peuvent jouer un rôle plus progressif dans la vie des jeunes Autochtones en intervenant tôt avec une formation et des conseils préalables à l’emploi. Ces conseils comprennent la mise à niveau des compétences que les responsables du recrutement jugent essentielles. Pour atténuer les défis systémiques, ces programmes peuvent également inclure une formation sur le terrain et des soutiens communautaires améliorés qui répondent à des besoins uniques. Les données sur le marché du travail sont tout aussi cruciales. Souvent, les données ne sont pas collectées par les agences fédérales pour passer en revue les succès et les difficultés. Par conséquent, les programmes prometteurs ne sont pas exécutés l’année suivante. Les collaborateurs autochtones qui jouent un rôle dans la création de programmes et de services n’ont pas accès aux données qui peuvent déterminer où et pourquoi les lacunes se produisent. Les peuples autochtones sont également plus susceptibles d’être employés dans des secteurs de l’économie menacés par l’automatisation. Des programmes et des services bien planifiés peuvent fournir une base holistique et bien équilibrée aux travailleurs autochtones pour perfectionner leurs compétences et trouver de nouveaux cheminements d’apprentissage et de carrière. En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) a lancé 94 appels à l’action pour ouvrir la voie à la réconciliation. L’un de ces appels vise à « éliminer les écarts en matière d’éducation et d’emploi entre les Canadiens autochtones et non autochtones ». Les gestionnaires d’embauche peuvent faire leur part en travaillant avec des organisateurs communautaires, des décideurs et des collaborateurs autochtones pour exploiter le potentiel des nouveaux travailleurs autochtones. Travailler en collaboration et en coopération pour tracer une voie qui crée des opportunités pour la population autochtone de prospérer représentera une étape vers la réparation du passé.
Cet article fait partie de la campagne Participation systémique. Financé par Héritage Canada :
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